J’ai choisi d’arrêter

Je m’appelle Charlie. Je suis une ancienne danseuse et une ancienne masseuse érotique. Je dis ancienne, parce que j’ai quitté le domaine. Sans pour autant devenir contre le métier et les TDS ou les clients. J’y ai passé plusieurs années à bien gagner ma vie. Depuis toujours, j’aime beaucoup flirter, alors c’était pas un truc bien compliqué pour moi. Je m’y suis fait d’ailleurs de merveilleuses amies, que j’ai encore aujourd’hui. Des femmes formidables qui ont, pour la plupart, elles aussi quittées le domaine. Si j’ai choisis d’arrêter c’est une décision pas nécessairement fatale ni coulé dans le béton. L’idée a été réfléchit depuis plusieurs mois et comme j’étais libre et non exploitée. Tout c’est fait en douceur. Mes clients étaient des papas de famille, des professionnels et jamais je n’ai subie de violence ou quoi que se soit.

Mon expérience dans le métier aura pourtant été plutôt positive et enrichissante sur le plan humain. Pour certaines c’est toujours la grande compétition pour d’autres c’est de travailler en paix, de faire ses  »p’tites affaires ». Je me souviens encore à l’école, une demoiselle nous parlait d’organisme mise en place afin d’aider les jeunes femmes à se sortir du métier. J’ai donc voulu qu’on m’aide à sortir du domaine. Je les ai contacté et quelle déception. On ne m’offrait pas de l’aide, on voulait m’imposer une perception. Celle o tout d’un coup j’étais une victime, qu’on m’exploitait sexuellement, que je n’avais pas de contrôle sur ma vie, qu’on me faisait  violence à chaque client.

Je regrette, mais c’était tout faux alors, je n’ai pas pus allé plus loin comme on voulait tout simplement en manipulant ma pensée en changeant mon histoire. Donc l’option des organismes d’aide n’était plus au menu pour moi. J’ai donc remis à jour mon cv pour recommencer à faire des demandes d’emploi afin de me placer les pieds comme on dit. Résultat 2 mois plus tard j’ai un boulot que j’adore. On ne connait pas mon passé bien sur ainsi j’ai évitée  le stigmatisme que subissent les TDS qui ont osées parlées à voix haute et à visage découvert. Et je ne regrette pas les années passées dans le métier.

Je répète ce que j’ai dis dans une entrevue:  »Vous voulez aider les femmes  et les hommes TDS, il faut commencer par lutter contre la pauvreté et offrir et trouver d’autres alternatives et solutions. Il faut arrêter de stigmatiser les TDS et d’encourager l’oppression de notre société.

 

Charlie