Mon histoire de drogue au secondaire

Patricia The Stripper

Comme plusieurs adolescents, vers 12 ou 13 ans (secondaire 1), j’ai commencé à fumer la cigarette et du cannabis. Rien de très grave. Par contre, vu le passé douteux de l’une de mes sœurs, qui a fréquenté cette école avant moi, je me suis faite catégorisée comme revendeuse de pot par la direction. Un jugement un peu précoce de la part de la direction, mais bon, je sentais le pot quand je retournais en classe (après le diner). J’ai souvent été interrogé par la police a l’école. À cause de leur doute, j’ai dû leur laisser vider mon casier, ma sacoche et mon sac d’école. Pour ce qui est de moi-même, le policier me demandait de retourner mes poches de pantalons et de mon poncho, afin de voir le contenue. Parfois, il me tapotait juste pour vérifier si j’avais rien de cacher. Ils n’ont jamais rien trouvé. 

En secondaire 3, les choses se sont compliqués… Je me suis faite prise en train de fumer sur le terrain de l’école. J’avais en ma possession environ 0.2 grammes de pot dans mon joint. S’était la seule quantité de pot que j’avais sur moi. Je n’étais pas seule. Les deux filles ont été expulsé trois jours de l’école., mes parents ont été mis au courant et ils ont encore une fois fouillé mon casier, mon sac, ma saccoche. Pour moi, ils m’ont demandé de retourné mes poches et d’enlever mes souliers pour voir si je n’avait pas caché mon stock dedans. Ensuite, ils m’ont tapoté pour être sur que j’avais rien. Quand ils m’ont demandés ou j’avais pris le pot, j’ai répondu que je l’avais trouvé par terre… Le pire, c’est que s’était vrai. Mes parents ont essayé de me faire parler, sans succès.

Pendant 2 ans (mon deuxième secondaire 3 et le secondaire 4, j’étais surveillé par les profs et la direction. Quand la police venait à l’école, j’étais automatiquement appelé pour un interrogatoire. Ils me posaient pleins de question que je répondais à la négative ou que j’en savais rien. Ils n’ont plus jamais rien trouvé de drogue sur moi, même si je continuais de fumer. J’étais devenue tellement prudente, qu’ils n’ont jamais pu prouver que je consommais encore à l’école. Ce qui est plate dans ses interrogatoires abusifs, j’ai passée pour une délatrice face aux autres consommateurs de mon école. À la fin de mon secondaire 4, je me suis faite attaqué par des garçons qui fréquentaient la même école que moi. J’étais gothique et selon eux, je méritais pas d’être respecté. La fille solitaire que j’étais, est devenue une proie facile pour eux. Mon père est immédiatement venu à l’école après mon attaque et a engueuler la directrice comme du poisson pourrit. Il avait appelé la police et elle ne voulait pas faire de sanction fasse aux étudiants qui m’ont attaqué. Il avait une dizaine de garçon, lors de l’attaque. Finalement, j’ai eu droit de faire une plainte au criminel et les étudiants ont aussi été puni par l’école. Lorsque j’ai rencontré la direction et la police, j’étais toujours accompagné par mon père. Le policier à mentionné à mon paternel que j’étais encore suspecté de vendre de la drogue et que je consommais. À ce moment, mon père est devenu rouge de rage. Il a mentionné à l’inspecteur que s’il n’avait pas de preuve, j’étais blanche comme neige et qu’il devrait faire sa job. (Le père de l’un des garçons était policier, donc il y a seulement un des 12 garçons qui a eu une sanction au criminel… C’est la vie)

Finalement, en secondaire 5, moi qui changeais de look à toute les semaines, je vendais du pot, des muffins aux pots et autres psychotropes. J’habitais plus chez mes parents et j’avais pas de bonnes fréquentations. (Je me vante pas et j’en suis  pas fière non plus). Les soupçons sur mon cas s’étaient volatilisés (vu les circonstances), donc, j’avais le champs libre. Plus jamais, j’ai eu de fouille de mes affaires, par la police, les profs ou par la direction. Jamais durant cette année, j’ai eu affaire à la police. Même les profs disaient que j’avais changé, car selon eux, je me gelais plus. Je tiens à m’excuser à tout mes profs d’avoir été autant poker face, je fumais à tout les jours, à toute les pauses et je fournissais des élèves… Même aux bals des finissants… Toute ma vie, je vais me rappeler ce que le directeur adjoint de l’époque m’a dit:  »Comment ça tu bois pas comme toute les finissants ? » et de sa face quand que je lui ai dit que j’aimais pas la boisson, à cette époque, puis que j’étais pas mal plus sage qu’il le pensait.

J’ai écrit ce long texte pour vous démontrez que quand la direction à un doute raisonnable sur un élève, jamais il demande de faire une fouille à nue. En tant que parents et futurs parents, on devrait dénoncer ce genre de comportement innaceptable et illégal. Il y a des choses que l’on ne devrait pas toléré, comme l’abus de pouvoir. Je suis sur que le directeur adjoint de l’époque, aurait voulu me faire une fouille à nu complète… Mais se n’est pas permis dans les règlements de l’école. C’est comme je l’ai vécu, (et sûrement plusieurs étudiants) que ça se passe.

 

Marie

Qui va nous sauver ?

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Depuis quelques temps,
Je m’interroge beaucoup,
Énormément,
Sur notre société,
Sur nous,
Sur moi,
Sur l’avenir,
Sur l’humanité.

Je sais plus trop où me diriger ,
Ni vers qui ou quoi aller.
Ça vous fait pas ça à vous ?
Avec toutes les horreurs
Qu’on voit autour de nous.
Les humains me font peur.
Nous devenons de plus en plus imprévisbles,
Incontrôlables,
Pour pas dire dangereux .
Est ce qu’on peut s’en blâmer?
Pas vraiment,
Je ne crois pas.
Au contraire,
Ceux qui font comme si de rien était
Ou ceux qui choissisent de se résigner.
Et de se faire prescrire 1001 produits
Ayant le sentiment de ne pas se geler.
Tel que prescrit…

Je perd le Nord
À la vue de toute cette violence
Partout, sans exception.
L’intimidation,
La haine
Tout les noms finissant en  »obe »
On va faire quoi avec tout ça ?

L’amour est plus fort que tout qui disent
Je cherche encore cet amour
Qui va nous sauver ?
Ça ne peut être que Nous …

D’une humaine un peu désespérée

On s’en va où comme ça?

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Ça sert à quoi de prendre la parole quand tout ce qu’on dit est toujours repris hors de son contexte pour essayer de nuire? Pourquoi est ce que certain, dise lutter pour une cause et perdent de vue leur propre lutte au profit de la haine de quelqu’un. C’est un fléau que j’ai remarqué dans les derniers jours, sur les réseaux sociaux.

J’me demande, on s’en va où comme ça?

Je suis Charlie. Celle qui a osée parler à la Radio. J’écris, mais je n’ose pas me montrer la face. La raison est bien simple. Je vois des militantes pour mes droits se faire insulter et discréditer à la semaine longue. Par qui ? Par des gens très mal intentionnées et ça me désole au plus haut point . Je m’explique. Comme j’ai dis dans un texte précédent (https://verosemedia.wordpress.com/2016/06/28/244/), j’ai quitté le domaine depuis quelques mois et je vais continuer d’appuyer les droits des TDS ainsi que nos alliés. La raison est fort simple, les femmes ont le droit de choisir, et il faut respecter cela. Aidons les victimes de traites et les victimes d’exploitation. Mais laissons les adultes consentants faire ce qu’ils désirent dans leur chambres à coucher. Ça ne regarde personne d’autres qu’eux !

Il n’y a pas de viol tarifé, quand on parle des métiers du sexe .Sauf dans quelques exceptions, où des gens pas bien, ayant consommés ou pris avec des troubles de violences poseraient un actes envers une TDS et ne respecte pas celle ci. Je ne respecte pas ce type de personne. Comme dans la vie ça peut arriver, mais j’ai jamais eu à subir cela. Tu peux te promener dans la rue et avoir un homme à tes trousses. Je n’ai jamais au grand jamais été abusée. Je suis une femme normale, qui fait des activités normales, mais qui a gagné temporairement sa vie comme masseuse et danseuse. Il y a aussi, les femmes qui sont avides d’argent et qui sont prêtes à perdre leur dignité pour faire un 20$ de plus. J’avais le choix de ma clientèle, de mes horaires et je donnais pas mon argent à personne . Je n’avais aucun proxénète, je ne consomme pas non plus. Je n’ai jamais consommé, sauf de l’alcool dans les partys. Je ne me suis pas non plus recyclée dans un métier qui à un lien avec les métiers du sexe, mais bien dans le domaine, où j’ai étudié.

Hé oui, pendant que je travaillais j’étais toujours aux études puis mes proches ne sont pas au courant du tout de comment j’ai pu gagné ma vie et bien m’en sortir ainsi. Je savais depuis le début que pour moi les métiers du sexe serait une transition simple de ma vie et je ne le regrette pas . Je n’ai pas fait cela pour plaire ou pour combler un manque ou me droguer du tout, j’ai fais cela pour joindre les deux bouts. J’ai rembourser des dettes qui me suivaient depuis trop longtemps ainsi que pouvoir un peu souffler ,un peu le temps de terminer mes études et j’en suis très heureuse, car j’y suis très bien arrivée

Je prends conscience de plus en plus que le problème c’est pas les clients , mais bien cette société qui tentent de nous façonner à sa manière. Il faut à tout prix te stigmatiser et t’anéantir lorsque tu oses t’exprimer? Ça m’attriste énormément parce que le travail que les TDS font est quelques choses qui sauvent bien des vies. J’ai connu plusieurs femmes qui se sont sorties des créanciers grâces aux métiers du sexe. Encore là, je ne dis pas que c’est le plus beau métier du monde et que je le banalise. Tout au contraire ! Je fais juste dire, que ça peut donner un coup d’pouce à l’avenir. Autant pour certaines qui le pratiquent que certains clients.

Il va bien falloir que cesse toute cette hypocrisie et répression. Un jour, je l’espère, la société va comprendre, que les travailleurs du sexe sont aussi des êtres humains et que la violence n’apporte rien.

Charlie