Comme plusieurs adolescents, vers 12 ou 13 ans (secondaire 1), j’ai commencé à fumer la cigarette et du cannabis. Rien de très grave. Par contre, vu le passé douteux de l’une de mes sœurs, qui a fréquenté cette école avant moi, je me suis faite catégorisée comme revendeuse de pot par la direction. Un jugement un peu précoce de la part de la direction, mais bon, je sentais le pot quand je retournais en classe (après le diner). J’ai souvent été interrogé par la police a l’école. À cause de leur doute, j’ai dû leur laisser vider mon casier, ma sacoche et mon sac d’école. Pour ce qui est de moi-même, le policier me demandait de retourner mes poches de pantalons et de mon poncho, afin de voir le contenue. Parfois, il me tapotait juste pour vérifier si j’avais rien de cacher. Ils n’ont jamais rien trouvé.
En secondaire 3, les choses se sont compliqués… Je me suis faite prise en train de fumer sur le terrain de l’école. J’avais en ma possession environ 0.2 grammes de pot dans mon joint. S’était la seule quantité de pot que j’avais sur moi. Je n’étais pas seule. Les deux filles ont été expulsé trois jours de l’école., mes parents ont été mis au courant et ils ont encore une fois fouillé mon casier, mon sac, ma saccoche. Pour moi, ils m’ont demandé de retourné mes poches et d’enlever mes souliers pour voir si je n’avait pas caché mon stock dedans. Ensuite, ils m’ont tapoté pour être sur que j’avais rien. Quand ils m’ont demandés ou j’avais pris le pot, j’ai répondu que je l’avais trouvé par terre… Le pire, c’est que s’était vrai. Mes parents ont essayé de me faire parler, sans succès.
Pendant 2 ans (mon deuxième secondaire 3 et le secondaire 4, j’étais surveillé par les profs et la direction. Quand la police venait à l’école, j’étais automatiquement appelé pour un interrogatoire. Ils me posaient pleins de question que je répondais à la négative ou que j’en savais rien. Ils n’ont plus jamais rien trouvé de drogue sur moi, même si je continuais de fumer. J’étais devenue tellement prudente, qu’ils n’ont jamais pu prouver que je consommais encore à l’école. Ce qui est plate dans ses interrogatoires abusifs, j’ai passée pour une délatrice face aux autres consommateurs de mon école. À la fin de mon secondaire 4, je me suis faite attaqué par des garçons qui fréquentaient la même école que moi. J’étais gothique et selon eux, je méritais pas d’être respecté. La fille solitaire que j’étais, est devenue une proie facile pour eux. Mon père est immédiatement venu à l’école après mon attaque et a engueuler la directrice comme du poisson pourrit. Il avait appelé la police et elle ne voulait pas faire de sanction fasse aux étudiants qui m’ont attaqué. Il avait une dizaine de garçon, lors de l’attaque. Finalement, j’ai eu droit de faire une plainte au criminel et les étudiants ont aussi été puni par l’école. Lorsque j’ai rencontré la direction et la police, j’étais toujours accompagné par mon père. Le policier à mentionné à mon paternel que j’étais encore suspecté de vendre de la drogue et que je consommais. À ce moment, mon père est devenu rouge de rage. Il a mentionné à l’inspecteur que s’il n’avait pas de preuve, j’étais blanche comme neige et qu’il devrait faire sa job. (Le père de l’un des garçons était policier, donc il y a seulement un des 12 garçons qui a eu une sanction au criminel… C’est la vie)
Finalement, en secondaire 5, moi qui changeais de look à toute les semaines, je vendais du pot, des muffins aux pots et autres psychotropes. J’habitais plus chez mes parents et j’avais pas de bonnes fréquentations. (Je me vante pas et j’en suis pas fière non plus). Les soupçons sur mon cas s’étaient volatilisés (vu les circonstances), donc, j’avais le champs libre. Plus jamais, j’ai eu de fouille de mes affaires, par la police, les profs ou par la direction. Jamais durant cette année, j’ai eu affaire à la police. Même les profs disaient que j’avais changé, car selon eux, je me gelais plus. Je tiens à m’excuser à tout mes profs d’avoir été autant poker face, je fumais à tout les jours, à toute les pauses et je fournissais des élèves… Même aux bals des finissants… Toute ma vie, je vais me rappeler ce que le directeur adjoint de l’époque m’a dit: »Comment ça tu bois pas comme toute les finissants ? » et de sa face quand que je lui ai dit que j’aimais pas la boisson, à cette époque, puis que j’étais pas mal plus sage qu’il le pensait.
J’ai écrit ce long texte pour vous démontrez que quand la direction à un doute raisonnable sur un élève, jamais il demande de faire une fouille à nue. En tant que parents et futurs parents, on devrait dénoncer ce genre de comportement innaceptable et illégal. Il y a des choses que l’on ne devrait pas toléré, comme l’abus de pouvoir. Je suis sur que le directeur adjoint de l’époque, aurait voulu me faire une fouille à nu complète… Mais se n’est pas permis dans les règlements de l’école. C’est comme je l’ai vécu, (et sûrement plusieurs étudiants) que ça se passe.
Marie